mardi 25 janvier 2011
lundi 24 janvier 2011
ALESSANDRO CLEMENZA, à la rencontre d'un photographe de mode et de la mode.
D'abord photographe de quoi ? C'est vaste la photo, on peut être photographe-artiste, photographe-artisan, photographe de mode...
Souvent il faudra combiner plusieurs talents dans un domaine aux possibilités aussi nombreuses que variées.
Alessandro Clemenza, 28 ans, sorti diplômé d'Icart-Photo en 2009, est avant tout un artiste. Mais comme l'artiste doit vivre, il met son talent à la mode. Chanel, son premier "job". C'est qu'il y en a du travail de ce côté là. Toutes les archives du créateur à immortaliser sous son objectif. Cela fait maintenant presque deux ans que la collaboration fonctionne et que passent entre ses mains ces petites merveilles, de la chaussure aux dentelles, qui ont marqué les collections des dernières années.
Puis une rencontre avec le service com d'AZZARO. S'enchaînent alors les shootings des lookbook de chaque collection de la marque.
Vous ne trouverez son nom nul part. C'est un "travail de l'ombre". La célébrité viendra plus tard.
Tout ceci lui laisse peu de temps pour ses travaux personnels mais lui permettent de garder un pied dans le monde de la photo et de financer ses futurs projets.
Nous, on sait des choses, mais pour l'instant on en dira rien. Top secret.
Mais soyez certains que dès que le bébé sera né, on sera plus que ravies de vous montrer les premières images...
Pour vous faire patienter, une sélection d'une de ses plus belles séries " To Have No Idea Where Life Will Take You ". Enjoy.
M.A.
M.A.
Tim Walker " Pictures "
Ce livre nous offre un vaste aperçu du travail du photographe Tim Walker .
Son format certes imposant (difficile de le glisser dans son sac pour un feuilletage rapide dans le métro) nous permet de nous plonger pleinement dans l'univers féerique de cet artiste complet aux compositions à la fois poétiques et esthétiques.
On ne sait plus où donner de la tête : les couleurs explosent, les détails nous invitent à l'exploration, les textures se révèlent et la magie opère.
Car il y a un peu de magie dans son travail.
Et comme tout les magiciens, Tim Walker ne dévoilera pas ses "trucs", sauf peut être cette petite vanité qui nous enchante à la fin de cette bible de la photographie de mode " None of the photographs in this book have been electronically manipulated ", traduisez " aucune des photographies présentent dans ce livre n'ont été manipulées numériquement".
Et nous ont dit chapeau.
Les photographies de Tim Walker on été publiées dans des magazines tels que Vogue et W. Il a également créé des campagnes de publicité exclusives pour des clients tels que Comme des Garçons.
Les photographies de Tim Walker on été publiées dans des magazines tels que Vogue et W. Il a également créé des campagnes de publicité exclusives pour des clients tels que Comme des Garçons.
This book allows us to get a glimpse of photographer Tim Walker's work.
While the book's format is rather inconvenient (don't even try to carry it around to go through it in the subway), it depicts with an appropriate and convincing manner the inherent fantasy and poetry underlying his obvious esthetic concerns. Explosion of colors, meaningful details, evolving textures: just as if it were all magical. And somehow, there is a little magic in Walker's photos. And maybe, it could the reason why he won't let anyone in on his "tricks". The only information he is willing to share is one that makes him even more respectable: "None of the photographs in this book have been electronically manipulated".
Tim Walker's pictures have been published in magazines such as Vogue and W. He has also handled advertisement campaigns for brands such as "Comme des Garcons".
- LE COUP DE COEUR D'ALIX - Un Style
J’entends vos hurlements d’ici : « MAIS COMMENT EST-CE POSSIBLE? »
Je préfère vous le dire tout de suite : je ne vis pas dans une caverne isolée du monde extérieur.
Ne vous inquiétez pas, je sors d’une petite remise à niveau : « Lady Gaga pour les nuls ».
TOUT, je sais tout sur cette Wonder Woman que je prenais jusqu’à présent pour une midinette qui ne passerait pas l’année 2011…quelle ignorance, je m’en mord les doigts !
Un petit exemple qui explique ce soudain engouement pour cette reine de l’excentricité, elle a été arrêtée par les autorités russes en avril dernier pour port de cuir.
Plus qu’une bête de mode, Lady GAGA est la porte parole officielle des tendances de l’hiver 2010/11
Et rien que pour ça, je me devais de vous faire une petite sélection de ses tenues les plus folles!
Et rien que pour ça, je me devais de vous faire une petite sélection de ses tenues les plus folles!
Lady Gaga ? Who’s the girl ?
I can hear you scream from here « Are you Fu**ing kiddin’ ? ». I prefer to tell you that i do not leave in an isolate cavern in another world ! But don’t worry, I just got out of a put back to level: " Lady Gaga for the invalid".
EVERYTHING, I know everything about this Wonder Woman which I took until for a shopgirl that would not spend year 2011 … What en ignorant !
A small example which explains this sudden craze for this queen of the eccentricity, is that she was arrested by the Russian authorities last April for leather port.
More than an animal of fashion, Lady GAGA is the maitresse of tendencies of winter 2010/11
And just for you, here is a small selection of her most crazy dresses!
A.P.
- LE COUP DE COEUR DE MORGANE - Un album
ASAF AVIDAN & THE MOJOS
Pilier de la scène folk Israélienne depuis plusieurs années, Asaf Avidan et son groupe The Mojos débarque en France début 2010 avec The Reckoning ; un album aux influences rock, blues, et tout simplement transcendant ! Influencé par une enfance entre New York et la Jamaïque, les mélodies sont marquées par les vibrations musicales des années 70. La voix aiguë et atypique d’Asaf pourrait bien le définir comme l’enfant caché de Bob Dylan et Janis Joplin ! Au final, Asaf Avidan & The Mojos s’impose comme l’une des découvertes les plus étonnantes et agréable, que l’on ait fait en 2010. The Look Out vous ordonne d’écouter ! …
Pillar of the folk Israeli scene for several years, Asaf Avidan and his group The Mojos lands in France at the beginning of 2010 with The Reckoning ; an album influenced by rock, blues, and simply transcendent! Also influenced by a childhood between New York and Jamaica, melodies are marked by the musical vibrations of the 70s. The sharp and atypical voice of Asaf could indeed define him as the hidden child of Bob Dylan and Janis Joplin! In the end, Asaf Avidan and The Mojos stands out as one of the most surprising and pleasant discoveries of 2010.
The Look Out orders you to listen ! …
dimanche 23 janvier 2011
samedi 22 janvier 2011
Monet est-il plus accessible de nuit ?
A en croire la longue file d’attente jusqu’au petit matin, NON !
Depuis quatre mois, plus de 866 318 personnes ont déjà couru cette exposition inédite, la première organisée à Paris depuis trente ans autour du peintre impressionniste.
Alors oui ça valait le coup d’attendre (avec quelques courageux amis de préférences) Entre deux et cinq heures, messieurs dames.
Vendredi soir plutôt que de faire la queue pour entrer en boîte, j’étais dans la fille d’attente du grand palais. Petit plus, des boisson chaudes et des viennoiseries étaient distribuées aux passionnés d’art que nous sommes et pour finir pas de mal de crâne au réveil !
Vous qui avez vécu cette expérience, partagé avec nous vos impressions !
> Lien vidéo itélé pour les nocturnes au grand Palais Monet :
http://www.itele.fr/video/monet-nocturnes-au-grand-palais
According to the long line up until early morning, NO!
For four months, more than 866 318 persons have already roamed this new exhibition, the first one organized in Paris for thirty years around the impressionistic painter.
Then yes ! that was worth waiting (with some brave friends of course) … Between two and five o'clock, « messieurs dames ».
On Friday evening rather than to queue up to enter a nightclub, I was in the queue at Le Grand Palais.
Bit extra, drink warm and croissants and similar products were distributed to the passionates of art that we are ! and to finish no hangover!
Whoever lived this expérience, shared with us your impressions !
According to the long line up until early morning, NO!
For four months, more than 866 318 persons have already roamed this new exhibition, the first one organized in Paris for thirty years around the impressionistic painter.
Then yes ! that was worth waiting (with some brave friends of course) … Between two and five o'clock, « messieurs dames ».
On Friday evening rather than to queue up to enter a nightclub, I was in the queue at Le Grand Palais.
Bit extra, drink warm and croissants and similar products were distributed to the passionates of art that we are ! and to finish no hangover!
Whoever lived this expérience, shared with us your impressions !
A.P.
4h dans les coulisses d'un défilé.
J’ai intégré le 2e Bureau il y a quelque semaine, au département mode. En effet, je suis l’assistante de Bruno. Le 2e Bureau s’occupe aussi de la Fashion Week homme, notamment celle de Rynshu, créateur japonais, d’une remarquable ingéniosité qui est reconnu dans le monde de la mode, comme étant un des piliers. Après avoir travaillé au bureau sur Rynshu, pendu au téléphone tous les après midi, depuis le début de mon stage, je vais enfin rencontrer Rynshu, sur le défilé ! Le stress ! Apparemment c’est une personne perfectionniste, et on a en charge la préparation de la salle (plan de sitting, carton d’invitation), ainsi que l’accueil des invités. Il ne faut surtout pas que je me plante… alors… dans la peau d’une assistante d’attachée de presse mode :
4h dans les coulisses d’un défilé :
11h00 : arrivée à l’hôtel de Meurice. Un charmant jeune homme m’accueille avec un énorme sourire. Direction la salle des Tuileries, backstage du défilé.
11h30 : après les sourires et quelques poignés de mains, je me rends compte que tout le monde est très bien habillé… sauf moi (baskets, jeans, et pull de mec). Je file en vitesse vers les toilettes pour me changer (talons et robe noir).
12h30 : les mannequins arrivent petit à petit, et les backstages se transforment en une cours de récré, avec des enfants qui ont tous une tête de plus que moi. En effet, les mannequins n’ont qu’entre 15 ans et 17 ans…
13h00 : préparation de la salle du défilé… problème… il n’y a pas assez de chaises pour le défilé. Et là c’est la course contre la montre dans tout l’hôtel, pour trouver des chaises, qui conviennent à Rynshu !
14h00 : Et la tension monte d’un cran : deux mannequins ne sont pas encore arrivées !!!!!
Coup de file en stress chez les agences, engueulades….
14h15 : ouf !!!! Elles sont là, et avec le sourire s’il vous plait!!!
14h30 : premier essai : les mannequins défilent.
15h00 : Et là, tout commence à bouger ! Le staff coure dans tous les sens, les cravates rouges s’activent. Les invités arrivent en groupe. Très vite un troupeau de monde se forme à l’entré de la salle et là, c’est la cohue. Le plan du sitting n’est pas du tout respecté, tous les invités s’installent n’importe comment, je sens que la panique est là et qu’elle me gette….
15h15 : après la folie des invités, tout le monde est installé, et nous staff, on se glisse là ou l’on peut, en attendant le début du défilé qui commence 2min après.
15h20 : moment de bonheur et de détente, lorsqu’a la fin du défilé, on se rend compte que tout s’est bien passé !
21h44 : à la maison devant mon ordinateur… après 4h de stresse, et de fatigue… pour 20min de show… mais remarquable…
R.H.
vendredi 21 janvier 2011
Interview de NATHALIE DUFOUR, directrice de l'ANDAM Association Nationale pour le Développement des Arts et de la Mode et ancienne élève de l'ICART Paris.
-Vous êtes sortie diplômée de l'Ecole du Louvre puis de L'Icart, quel élément vous a amené par la suite dans le secteur de la mode ?
L’euphorie des années Jack Lang est un souvenir précieux : les artistes, les designers, les décorateurs, les graphistes considéraient le ministère comme un partenaire audacieux et engagé. La mode méritait la même écoute. A l’époque, la cour Carrée regorgeait de jeunes talents, des noms comme Veronique leroy, Isabelle Marant ou Olivier Guillemin qui venaient bousculer les conventions. Un nouveau chapitre de la mode parisienne s’amorçait, il était important de ne pas le laisser s’enliser dans l’underground. Les espaces “Créateurs” des grands magasins entrouvaient à peine leurs portes à cette nouvelle génération, prometteuse, électrique. Mais aucun relais ne se mettait vraiment en place pour soutenir leur vision alternative..
-En 1989, vous créez l'ANDAM, association nationale pour le développement des arts et de la mode, quels en étaient les objectifs premiers ? Quelle en a été l'évolution depuis ?
Depuis 20 ans, la même urgence sert de moteur à l’Andam : comment aider de jeunes créateurs à faire leur entrée sur la scène internationale de la mode. Comment attirer sur eux le regard des journalistes et des acheteurs. Comment gagner la confiance d’investisseurs financiers. En 1989, lorsque j’ai fondé cette association sous la double tutelle des ministères de la Culture et de l’Industrie, mon objectif était déjà de fournir à la mode les mêmes outils de promotion que ceux des arts plastiques. Pierre Bergé attentif à ce changement, séduit par cette énergie bouillonnante, observait avec attention ce changement. Lorsque je suis allée lui offrir la présidence de l’association, il a accepté avec une simplicité qui m’a émue, comme si cette mission que je lui proposais était une évidence. A partir de 1989, la commission chargée de l’attribution des prix a ainsi récompensé chaque année les talents émergents, sans jamais se tromper de priorités.
-Martin Margiela est le premier lauréat du prix destiné à lancer les jeunes noms de la mode contemporaine, quels en ont été à l'époque les critères de sélection ?
La première bourse de 100.000 F est restée mémorable. Elle a été attribuée à un créateur d’origine belge, dont la radicalité n’a depuis jamais déçu ses fans en 20 ans : Martin Margiela. L’Andam a aidé à designer la relève, en couronnant des noms tels que Jeremy Scott, Christophe Lemaire, APC, Viktor & Rolf, Bless, Gareth Pugh ou Giles, le lauréat 2009.
-Comment évaluez-vous l'industrie de la mode aujourd'hui ?
L'innovation , la création est le moteur indispensable à cette industrie créative
L'innovation , la création est le moteur indispensable à cette industrie créative
Nous essayons en proposant ce tremplin financier et médiatique à nos lauréats d'agir comme un agent de développement de la création et du luxe.
-Un pronostic sur le prochain lauréat ?
Nous serons nombreux à décider quel sera le Lauréat de l'ANDAM Fashion Award .
M.A.
M.A.
mercredi 19 janvier 2011
Interview de Julie Perrin @ Jerome DREYFUSS
1 - Quel est ton parcours, comment en es-tu arrivé à travailler pour Jérome Dreyfuss ?
J'ai fait l'intégralité de mes études à l'école d'Art Appliqué Duperré. Tout d'abord, j'ai intégré un Diplôme des métiers d'art textile. Il s'agit d'une formation très technique sur l'apprentissage de différentes formes d'artisanat terminé par un projet personnel et créatif mélangeant art et artisanat. Par la suite, j'ai suivi une formation de design de mode (apprentissage, conception et création d'une collection) agrémentée d'un stage à la direction artistique de la marque Hermès. Mes études se sont ensuite terminées en 2009 par une spécialisation en accessoire durant laquelle j'ai effectué un stage de fin d'étude chez Jérôme Dreyfuss.
Ce stage s'est rapidement transformé en embauche en 2/3 temps la première année car j'étais également free-lance pour la marque Hermès durant cette époque et en septembre dernier, j'ai intégré complètement l'équipe.
2 - Quel est ton rôle exact au sein de la boîte ?
Mes rôles dans cette entreprise sont variés et très différents. Comme, il s'agit d'une petite équipe, nous avons tous plusieurs casquettes. Pour ma part, je suis principalement l'assistante de Jérôme sur les questions de style et m'occupe du développement des nouvelles collections en usine. Par ailleurs, je suis aussi devenue graphiste en m'occupant de l'exécution du catalogue de chaque saison et du site internet correspondant. Depuis peu, je suis aussi chargée de coordonner les différents intervenants qui travaillent avec nous pour notre communication sur internet.
3 - Qu'est ce qui inspire les collections ?
Les inspirations de Jérôme sont très diverses. C'est quelqu'un de très cultivé dans des domaines très différents : Art contemporain, Architecture, design. La mode n'est pas forcément sa source d'inspiration principale. C'est un coloriste extrêmement doué. Il est capable de raconter toute une histoire avec une gamme de couleur et de matière.
4 - Quel est pour toi le rapport entre l'art et la mode aujourd'hui ? (dans ton travail ou en général).
Dans mon travail, je vois constamment un rapport entre art et mode car la marque pour laquelle je travaille essaie le plus possible de lier les deux. Les vitrines de nos boutiques à Paris et NYC sont créées par des artistes contemporains avec lesquels Jérôme adore collaborer. Il s'efforce le plus possible de faire des espaces d'art de de culture plus que des espace de ventes. Le blog est un exemple de cette volonté aussi.
Je pense que la mode, comme tout autre métier de création ne peut s'autosuffire. Elle est constamment nourrie d'une multitude d'autres formes de création.
M.E.
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